Adèle Ruff

introduction

Dans un monde hyper mondialisé, où nos existences s’unifient et s’homogénéisent, recherche d’identité et affirmation de singularité restent volonté quotidienne. L’identité, concept intime mais très relatif à autrui, se manifeste par l’origine géographique, ethnique et socio-culturelle, les goûts et influences, l’orientation sexuelle et le genre, etc. Elle s’inscrit dans ce que l’on veut qu’elle soit, mais elle nous est aussi attribuée. Le dictionnaire Le Robert définit l’identité comme : « Caractère de ce qui demeure identique à soi-même », une autre acception est : « Ce qui permet de reconnaître une personne parmi toutes les autres ». Autrement dit, l’identité, propre et unique, nous permet de nous distinguer d’autrui. Physiquement, nos identités se manifestent par nos apparences : nous en usons pour nous présenter au monde. L’identité est intrinsèquement liée à notre image. Outil de revendication, notre apparence est devenue au fil du temps moyen d’expression, terrain de jeu créatif où nous nous présentons au monde. Le Robert définit l’apparence comme : « Ce qu'on voit (de quelque chose, quelqu’un), manière dont quelque chose, se montre, est visible. ». Il est question de se donner à voir, d’être perçu et compris. L’apparence, très relative aux autres, ne nous est pas propre. À quel point sommes-nous vraiment maîtres de nos apparences ? Nous échappent-elles ? L’identité, bien qu’inconstante, s’incarne dans notre apparence. Nous nous interrogerons sur la nature du lien entre l’apparence et l’identité.


objet

Le fond de couverture est en papier texturé ce qui donne un aspect authentique à l’objet. Le miroir au public de rentrer dans l’ouvrage tout en se voyant. Cela questionne l’apparence du lecteur.

Le journal est fermé par un cadenas. Ce système intime et secret évoque l’identité, l’individualité.


L’epiloque est écrit à la main sur une page de lignes pointillées. Il prend la forme d’une confession comme dans un véritable journal intime. Le thème du mémoire prend place dans la réflexion introspective du narrateur.
La page de titre est neutre, elle suit une page de lignes pointillées similaire celle de l’épilogue. Pour marquer l’entrée dans le vif du sujet du mémoire, la typographie manuscrite laisse sa place à une typographie courrier, plus lisible mais qui donne toujours un aspect intemporel, authentique à l’ouvrage.

La table des matière est rédigée sur la page de droite de la double page. Elle est très neutre et classique. La même typographie courrier que pour le reste du mémoire est utilisée.

La table des matière est rédigée sur la page de droite de la double page. Elle est très neutre et classique. La même typographie courrier que pour le reste du mémoire est utilisée.Le papier à grain est utilisé pour un aspect authentique. Le texte est écrit dans une typographie courrier. Les seuls changements se font au niveau du corps de texte pour les intertitres ou les notes de bas de pages.

La page de gauche laissée vierge dans le but d’y faire des collages et des annotations, dans un esprit craft / scrapbooking relatif au journal intime.